Osez les accords Chocolats et Vins, nos conseils
Profitez de la période de la Pâques et soyez gourmands

Le chocolat est produit à partir de la fève de cacao. Celle ci est fermentée, torréfiée, broyée jusqu’à former une pâte de cacao, dont ont extrait la matière grasse appelée beurre de cacao.

Pur beurre de Cacao ou complété par des MGV (matières grasses végétales) à vous le choix

 

 

Des mariages avec les vins sont possibles, dans nos différentes soirées et prestations

nous avons testé, goûté, et nous sommes régalé

Les vins rouges tranquilles ou mutés….

Les vins du Rhône: Hermitage-Vacqueyras-Rhône Villages à partir de 5 ans, développent par leurs cépages des notes de cacao et fruits mûres
Le Languedoc et Roussillon du type Corbières-Minervois-Fitou- Pic St Loup
Grès de Montpellier-Collioure mêlent leurs tanins vifs ou soyeux aux notes chocolatées et épicées.

 

 

Le Champagne Rosé avec le chocolat aux fruits rouges…
Les vins du Haut-Médoc d’une dizaine d’année
Un Cahors de 15 ans
Un Beaune-Volnay-Chassagne de 8 à 12 ans

Et bien sûr les Grands Vins Doux Naturel
Rasteau-Maury-Banyuls Rimage , Rancio ou traditionnel
Rivesaltes Grenat ou Tuilé- LBV, Colheita ou Vintage Port

 



 

Cercle-Divin par Frédéric Voné Maître Sommelier organise un concours destiné à l’amateur de vins baptisé le Wine Master. Les amateurs souhaitant tester leurs connaissances pourront à cette occasion se mesurer aux questions et ateliers proposés par les Sommeliers.

 

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Inscriptions au concours 2017

 

La 1ère date à été fixée le samedi 06 février 2016  lors du salon Festivitas-Mulhouse

Au total trois épreuves sont organisées pour qualifier 3 finalistes et sélectionner devant public
le Wine Master de l’année.

 

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Les récompenses :
un Titre de Wine Master- un week end gastronomique en accord mets et vins et bien-être et beaucoup d’autres lots offerts par nos partenaires

Suivez ce lien pour revoir le reportage fait en direct lors du concours

 

http://www.vineonewsalsace.com/#!Wine-Master-2016/c1nni/56b66a520cf2062bd41a8aea

 

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Le boum du prix de l’hectare dans certains vignobles bordelais laisse supposer que le vin attire les grandes fortunes françaises. Mais à quelle fin ? Est-ce que le « grand cru » demeure une tradition du goût ou s’affiche-t-il comme un nouvel attribut de richesse ?

Comme chaque année, le magazine d’information économique Challenges, du groupe de presse Le Monde-L’Obs, a livré son numéro estival consacré aux 500 plus grosses fortunes françaises ; et c’est passionnant, en complément aux débats des derniers semestres autour du livre de Piketty sur les riches en Occident (Thomas Piketty et Emmanuel Saez, « Le capital du XXIe siècle »). Parmi ces 500 se trouvent bien entendu des « héritiers », chers aux sociologues, tels Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot (« La violence des riches. Chronique d’une immense casse sociale », Paris, Zone, 2013).

Il est donc amusant de se demander si le vin a suscité de la richesse – et ce, au-delà de cet ultra-riche qu’est Bernard Arnault, qui contrôle un groupe doté d’une branche d’alcools de haut de gamme. Un article de Jean-Pierre de La Rocque (« Ivresse dans le vignoble français », p. 89) évoque d’ailleurs le sujet, en rappelant le boum du prix de l’hectare dans certains vignobles :

 

« Dans la vigne aussi, il faut croire que les arbres peuvent monter jusqu’au ciel », dit-il, en évoquant des investissements en Gironde.

 

Y a-t-il encore une « aristocratie du bouchon » ?

En ne considérant que les 300 plus grosses fortunes identifiées par Challenges, essayons de déterminer si des fortunes du vin spécifiques sont encore solides en cette deuxième décennie du XXIe siècle, en pleine troisième révolution industrielle. Peut-on tout d’abord dénicher des « gens du vin », aux racines dans le vignoble, qui auraient pu conserver une position sociale fort élevée ? Y a-t-il encore des dynasties bordelaises, des Chartrons, si chers à l’historien Paul Butel ?

Borie-Manoux, une maison de négoce, se sépare d’un groupe familial en 1870 : on peut considérer que, à travers elle, l’histoire des Chartrons et de « l’aristocratie du bouchon » persiste quelque peu, puisqu’on en est à la troisième génération de gestionnaires depuis cette époque.

Les Delon ont moins de « lustre » puisque leur société ne remonte qu’en 1900, mais elle est tout de même inscrite dans une longue durée. Les Boüard et les Rothschild disposent d’une patine épaisse, mais ont-ils jamais réellement fait partie des Chartrons ? Nous ne le pensons pas, en fait, ce qui ne les a pas empêchés de prospérer !

Les Ballande ne figurent pas sur notre tableau : cette fort ancienne dynastie n’a qu’un actif « modeste » dans le vin (Prieuré-Lichine) et gère un vaste groupe en Nouvelle-Calédonie. Quant à la maison de négoce Mähler-Besse, datant de 1892, elle a quitté l’emprise de la famille historique en 2014, mais celle-ci conserve une fortune correcte. Cela permettrait une première conclusion : seules cinq familles auraient résisté au choc de l’Histoire, ce qui leur permettrait de rester parmi le cercle de ces trois cents grandes fortunes.

 

 

(Tableau Hubert Bonin)

La relève des nouvelles « familles »

Des « parvenus » du vignoble se sont affirmés depuis une (Castel, proches de leur centenaire) ou plusieurs générations (Moueix, Lurton, Cazes, etc.) en un défi aux vieilles dynasties déclinantes dans les années 1960-1970. Et, par conséquent, une sorte de relève s’est effectuée au profit de nouvelles « familles », qui n’ont plus rien à voir avec les Chartrons, mais qui sont intimes avec l’économie du vin, y entretiennent une sociabilité intense et dense, celle qui fait le bonheur des agences de communication institutionnelle et des traiteurs.

Certains de ces ultra-riches font preuve d’un tel esprit d’entreprise et d’un solide art de la mobilisation de fonds, ce qui leur a permis une croissance externe vigoureuse, en rachetant des marques et des vignes souvent à redresser : le groupe Merlaut est emblématique de ce groupe. Nous identifions ainsi seize familles peu ou prou « parvenues » qui se sont hissées, depuis la Seconde Guerre mondiale et les Trente Glorieuses, au sein des 300 plus grandes fortunes françaises.

 

(Tableau Hubert Bonin)

Les nouveaux « attributs de richesse »

Être ultra-riche consiste dans la variété de ses richesses, et l’Olympe de la richesse française aura su intégrer Dionysos et ses vins dans leurs actifs. Ce sont de purs décors ou plaisirs, au sein de portefeuille d’activités fort éloignés du monde du vin et d’un portefeuille d’actifs diversifié.

D’autres « oligarques » n’ont pas encore apparemment songé à se doter de ces « attributs de richesse », comme aurait dit Pierre Bourdieu, et, parfois, se contentent de se constituer de mini-groupes de médias. En fait, l’énorme majorité des ultra-riches n’ont pas effectué d’investissements dans le vignoble et se savourent les grands crus de leur cave ou de leur fournisseur.

Après tout, le « snobisme » du vignoble n’est pas une valeur partagée par tous, même si chacun connaît tel ou tel banquier ou financier qui se pique d’être co-investisseur dans une propriété viticole à redresser… Cela débouche sur un chiffre d’onze familles du monde vinicole qui se sont agrégées au cercle des 300 plus grosses fortunes françaises.

 

(Tableau Hubert Bonin)

Le goût du « grand cru »

Bref, en ces temps de révolution électronique, numérique et logistique, un dixième des trois cents grandes fortunes françaises est issu du monde du vin !

C’est tout de même impressionnant ; mais ce n’est pas étonnant car les bourgeoisies, moyennes, supérieures ou grandes, enrichies par cette révolution, ont repris la tradition du goût du « grand cru », en sus du champagne qui ponctue les grands événements du capitalisme (fusions, acquisitions, innovations).


La consommation de vin en France ne cesse de baisser.

C’est ce que confirme la dernière enquête quinquennale présentée par FranceAgriMer1.
Depuis 1980, les consommateurs réguliers sont passés de 51% de la population à 16% en 2015. Sur la même période, les non consommateurs sont toujours plus nombreux, respectivement 19% et 33%.

 

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Fait marquant, les occasionnels représentent aujourd’hui 51% des français contre 30% en 1980 avec une nette augmentation de 6% entre 2010 et 2015. Une accélération qui se produit au détriment des non consommateurs.

On observe les mêmes phénomènes quel que soit le sexe. Ainsi, en 1980, 80% des hommes et 37% des femmes buvaient du vin tous les jours, en 2015, ils ne sont plus respectivement que 23% et 11%. Les femmes représentent 50% des consommateurs occasionnels et les hommes 52%.

Les non-consommateurs en baisse, la consommation globale aussi

Le remplacement des consommateurs réguliers par les occasionnels engendre mécaniquement une baisse des quantités de vin vendues.

Passant de 43 millions d’hectolitres en 1980, soit 80 litres par an et par personne, à 27,2 millions, soit 42 litres par an et par personne.

Alors que de nouveaux pays consommateurs émergent, tels que la Belgique, l’Argentine, les États-Unis ou encore la Chine et surtout le Japon, la tendance ne semble pas prête de s’inverser en France.

évolution de la consommation de vin en France entre 1960 et 2015

Des femmes et des jeunes qui boivent du vin… sans s’en rendre compte!

Il semblerait bien que les femmes et les jeunes, de 25 à 34 ans surtout, retrouvent le goût du vin. En effet, si ces populations sont les plus nombreuses à déclarer ne jamais en consommer, en réalité, 33% des personnes interrogées l’affirmant en consomment tout de même de temps en temps:

“Elles ne s’en souviennent tout simplement pas et, pour elles, les vins effervescents ne sont pas du vin!”, s’étonne Caroline Blot, chef de l’unité cultures et filières spécialisées de FranceAgriMer.

Pris en dehors des repas, à l’apéritif ou en cocktails, le vin n’est plus identifié comme tel!

mais voyons !


Au Sénégal,

le premier millésime

du Clos des Baobabs

 

 

Un verre de vin.

Jour de vendange… au Sénégal. Situées sur la Petite Côte, à une bonne heure de route de Dakar, les vignes du Clos des Baobabs s’étendent sur un hectare. Pour ces premières vendanges, tous les associés sont présents : Mokhsine Diouf, œnologue, François Normant, un informaticien débarqué au Sénégal en 2007, et Philippe Franchois, un assureur qui a travaillé pendant trente ans à Meursault avant de revenir dans son pays natal. Des amis – et même l’ambassadeur de France – sont aussi venus donner un coup de main.

Faire du vin au Sénégal est un défi face à la nature et au poids des traditions. Après avoir réglé les problèmes d’eau en allant puiser dans la nappe phréatique à 180 mètres, après avoir réussi à recréer la dormance (cycle végétatif de la vigne) en badigeonnant les bourgeons afin de provoquer le nécessaire choc thermique, après avoir su écarter les termites et autres parasites, les viticulteurs de la Teranga ont dû lutter contre les singes, venus grappiller le raisin avant qu’il ne soit récolté. Pour leur prochaine récolte, ils espèrent une production de 500 bouteilles. « Mais avoir obtenu du raisin qui fasse du vin, c’est déjà génial ! », assurent-ils en chœur.

Les premières vendanges du Clos des baobabs ont eu lieu en avril. Deux mois plus tard, les quelque 5 000 pieds plantés de cinq cépages (cabernet, grenache…) ont donné une première production d’une soixantaine de bouteilles : « Un rosé structuré et sympathique à boire sans problème à l’apéritif », assure Mokhsine Diouf, qui produit également du rouge.

Mokhsine Diouf et le vin, c’est une histoire qui commence avec les années 1990. Né à Accra (Ghana), dans une famille originaire de Saint-Louis, le fils de diplomate, agé de 48 ans, a quitté Dakar après l’obtention de son bac pour des études de sociologie à Montpellier. « Le vin est arrivé par hasard, se souvient celui que l’on surnomme le « griot des viticulteurs ». Je travaillais, comme étudiant, dans une entreprise de mise en bouteilles. »

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Après sa maîtrise, il sollicite un congé individuel de formation pour obtenir un BTS en commercialisation des vins et spiritueux, et suit parallèlement des cours d’œnologie et de viticulture.

Retour à la case Dakar, fin 2013, où il prend le temps d’analyser le marché, évalué entre 20 et 25 millions de bouteilles par an. « On trouve 70 % de vins médiocres, mis en bouteille sur place, 20 % de vins moyens importés et 10 % de qualité, une niche qui peut grossir si on fait de la pédagogie, analyse-t-il. Ce n’est pas dans la culture locale, mais il se consomme de plus en plus de vin dans le monde, et il y a de moins en moins de vignes. Les pays émergents ont une carte à jouer dans cette nouvelle donne. » Morkhsine Diouf a des tas d’idées à développer, notamment le conseil aux particuliers et aux restaurateurs.

La première année, il a ainsi proposé en soirée une activité de bar à vins dans une épicerie fine située sur le Plateau et lancé des dégustations dans les bonnes tables de la capitale, comme au restaurant Al Kiama, au cœur des Almadies, le quartier chic de Dakar. A chaque fois, il propose aux clients une sélection de vins importés par ses soins, et refait la carte.

 

Mokhsine Diouf sait qu’il faut du temps pour s’imposer dans ce segment où prime la qualité « et surtout pas le volume ». Parallèlement à ses activités vinicoles, Nespresso vient de lui confier la direction commerciale de sa branche sénégalaise. Va-t-il troquer le vin pour le café ? « Une fois que j’aurai acquis de l’expérience, il faudra que je retourne à la terre ! Je souhaite élever de la vigne dans la région de Saint-Louis, qui présente l’intérêt d’être un peu plus fraîche, répond-il. Prendre son temps, c’est le secret de la réussite. »

www.lemonde.fr

 



Le Point – Publié le 

Après avoir goûté 8 000 vins, 299 experts ont décerné ce titre à un vin naturel venu d’Afrique du Sud, dont la bouteille se vend à 11,20 euros.

 

Photo d'illustration. Le "meilleur vin blanc du monde" vient de trois parcelles différentes,  de vignes vieilles de plus de 40 ans qui ne sont pas irriguées
Photo d’illustration. Le “meilleur vin blanc du monde” vient de trois parcelles différentes, de vignes vieilles de plus de 40 ans qui ne sont pas irriguées © Alex Markow / Getty Images

 

Le Concours mondial de Bruxelles, considéré par beaucoup comme le “Championnat du monde du vin”, a couronné début mai un chenin blanc 2013 de la Réserve familiale de Kleine Zalze, un domaine situé aux portes de la capitale du vin sud-africain. Il est issu de vieilles vignes plantées dans la région de Stellenbosch, dans l’arrière-pays du Cap, sur un domaine historique qui ne fait pas pour autant partie des grands noms du vignoble sud-africain. Il a été choisi en Italie par 299 experts venus de 49 pays, qui ont goûté pendant trois jours plus de 8 000 vins venus de 45 pays. En 2014, le concours avait couronné un vin blanc portugais.

À Stellenbosch, le maître mot est “élégance” pour le vigneron Reginald (RJ) Botha. Pas de treilles majestueuses dans les vignes dont il a tiré son vin blanc récompensé à Bruxelles, mais des pieds taillés en gobelet : plusieurs rameaux leur donnent l’aspect d’un petit buisson. Répandue dans le midi de la France, en Espagne, au Portugal ou en Italie, cette façon de tailler la vigne concerne moins de 10 % du vignoble sud-africain. Les rendements y sont trois fois plus faibles qu’ailleurs, et les coûts salariaux plus élevés, car tout doit se faire à la main, remarque Reginald Botha.

Mais cela vaut la peine, dit-il : “Nous obtenons des grains plus petits, des peaux épaisses” et “une bien plus grande concentration de saveurs dans les raisins”. Et d’expliquer : “Sur une treille, tous les raisins sont au même endroit et presque tous ont donc le même microclimat, tandis qu’avec une taille en gobelet, surtout sur ces vieilles vignes, une grappe est au soleil, une autre ne l’est pas, une autre est un peu plus proche du sol… Il y a tellement de microclimats différents dans chaque petit plant qu’ils apportent de la complexité, avec des saveurs différentes pour un seul pied.” “Cela donne un vin merveilleux”, ajoute-t-il.

Une bouteille à 11,20 euros

Le vigneron trouve dans son vin des “arômes concentrés de citron vert, de melon d’hiver et de pommes sur le nez, avec des niveaux d’agrumes et d’herbes sur le palais” et “une sensation crémeuse en bouche ainsi qu’une finition élégante, longue, fraîche, terreuse”. Le “meilleur vin blanc du monde” vient de trois parcelles différentes, de vignes vieilles de plus de 40 ans qui ne sont pas irriguées. C’est un vin naturel, juste mis en barriques pour la fermentation avec le moins d’interventions possibles. “Nous laissons parler le vin”, dit RJ Botha.

La récompense de Kleine Zalze a surpris en Afrique du Sud. Le domaine, qui remonte à 1695 et comprend aujourd’hui des logements, un golf et un restaurant, ne fait pas partie des plus grandes maisons. Ses bouteilles se trouvent dans le commerce entre 40 et 250 rands (3 à 19 euros) pièce. Quant au chenin blanc de la Réserve familiale, même s’il était déjà bien noté par le guide Platter’s, “bible” sud-africaine des vins, il n’était vendu qu’à 148 rands (11,20 euros) la bouteille quand il a été désigné en mai champion du monde des blancs.

Sa consécration met un coup de projecteur sur les vins d’Afrique du Sud. Le pays possède le huitième vignoble du monde, avec 4,2 % de la production mondiale en 2014, selon l’organisation professionnelle Wines of South Africa (WOSA). Les exportations de vins sud-africains ont explosé depuis la levée de boycotts internationaux à la fin du système raciste de l’apartheid dans les années 1990. De 99,9 millions de litres en 1996, elles ont bondi à un niveau record de 525,6 millions de litres en 2013, avant de redescendre à 422,7 millions de litres en 2014.

Les principaux clients à l’étranger sont de loin le Royaume-Uni et l’Allemagne, suivis par la Russie, la Suède, la France et les Pays-Bas. Dans la profession en Afrique du Sud, nombreux sont ceux qui espèrent désormais que la prestigieuse distinction reçue par le chenin blanc rejaillira sur l’image des vins du pays, connus pour être plutôt lourds


Les asperges d’Alsace

Et oui, les asperges sont sur tables depuis quelques semaines,
et je vous fais part de mes accords mets et vins

- Asperges vinaigrette et sauce mayonnaise ou en velouté

Cherchez le plaisir d’un vin frais et sec, aux saveurs florales tel un vin
blanc issu du cépage Muscat d’Alsace ou du Roussillon, un Pinot banc ou Chasselas Alsacien, Suisse ou Savoyard


- Asperges et jambon fumé ou traditionnel

La aussi un blanc délicat et croquant s’associe à ravir
Je vous propose un Auxerrois sec d’Alsace, un sauvignon du type Quincy ou Reuilly du Val de Loire,
un sauvignon du Languedoc, un Chardonnay des appellations Montagny, Chablis village
et pour les amateurs de rouges, la tendresse d’un Pinot Noir d’Alsace, d’un Chorey les Beaune ou d’un Beaujolais


- Asperges en accompagnements d’un poisson ( sole- cabillaud- turbot- gambas)

L’asperge apportera une légère amertume aux plats, nous allons donc choisir un vin blanc plus ample, sec et minérale.

Quelques exemples….

Un Alsace Grand Cru issu du cépage Riesling,
Un Champagne Blanc de Blanc
Un Arbois non oxydatif
Un Vin de Loire, Pouilly Fumé, Savennières, Anjou
Un Bourgogne du type Beaune- Chassagne 1er Cru- Meursault 1er cru- Puligny- Montrachet village- ou même un Mercurey
Un Saint Joseph ou Châteauneuf du Pape blanc bien sûr
Un Provence de Bandol ou Cassis

Voilà des exemples non exhaustifs…..

- Les asperges sont souvent accompagnées de Morilles ou posées auprès
d’une viande

A ce moment là nous pouvons oser les vin rouges

La Bourgogne avec un Fixin, Gevrey-Chambertin village, Chambolle- Musigny, Volnay 1er Cru, St Romain
Givry 1er cru, Morgon en Beaujolais
En Loire avec un Saumur-Champigny, Chinon
Le Bordelais en compagnie d’un Haut-Médoc, d’un St Julien, Fronsac, St Emilion, Blaye
Le Sud Ouest avec un Bergerac, Fronton
Le Languedoc et un Minervois, Corbières, Pic St Loup

Voilà des choix classiques ou plus originaux, pour votre plaisir
n’hésitez à me contacter si besoin

Bonne dégustation et bon appétit


1) Question à se poser : j’achète un vin pour une consommation rapide ou à placer en cave pour un vieillissement de quelques années.

2) Pour une consommation dans les prochains mois :
– Le vin doit être expressif, les arômes développés.
– En bouche le flacon est prêt à être déguster. Qu’il soit jeune ou évolué en fonction du choix des régions viticoles, les tanins doivent être souples, le corps harmonieux, et l’équilibre parfait.

3) Pour une consommation plus tardive :
– Les vins sont généralement plus discrets.
– La matière, la structure et les tannins sont plus resserrés et complexes.
– Souvent les vins sont aussi fermés. C’est au dégustateur de se faire un avenir sur le flacon.